2015-06-28

X _ remonter 10 générations à Saint-Tropez



Mon père savait que son grand-père venait de Saint-Tropez. Au-delà,  pfuitttt … une vague légende.
Aujourd’hui, si je reprends notre arbre à partir des ancêtres de Victoire Simon (sosa 17) voilà le tableau :

Au XIXe siècle, les ancêtres de mon AGP paternels étaient tous des marins tropéziens. Leurs fils, leurs gendres et leurs cousins naviguaient comme eux.
Au XVIIIe siècle, la population de Saint-Tropez a fortement augmenté, car le port très dynamique était attractif.
Ursule Talon et son frère sont venus des ports voisins : Fréjus et Saint-Raphaël .
Au XVIIe siècle, il faut chercher les origines qui se diversifient .
Les registres BMS ne sont conservés à  Saint-Tropez que depuis 1692.

Jean Baptiste Marquet a épousé, en 1717, Marguerite Paule, fille de Jacques Paul, née à Vergons dans les Alpes de Haute-Provence.

Plusieurs familles Rebufel (et Rebuffel) quittent Valderoure et Séranon dans les Alpes-Maritimes au dessus de Grasse.
"Jean" Baptiste Rebufel se marie en 1722 à Saint-Tropez.

Le père de sa femme Marie Thérèse est Jacques Féraud dit La Liberté. Il vient de Collobrière (Var). Son acte de décès  indique en 1708 qu’il est « travailleur de terre ».

On voit que, pour certaines branches, les premières générations étaient des laboureurs descendus de leurs villages de Provence intérieure, mais ensuite leurs fils seront matelots et leurs petits-fils des capitaines marins.

Provinciae, regionis galliae
source Gallica. bnf.fr (permalien)
Bibliographie
R.J.Aubenas, Les vallées de Séranon et de Valderoure des origines à 1815, Ed. Mémoires et travaux de l’Association Méditerranéenne d’Histoire et d’Ethnologie, 1976
Maurice Aymard, Migrations, in La Méditerranée, sous la direction de Fernand Braudel, Flammarion, 1986
Gilbert Buti, Les Chemins de la mer. Un petit port méditerranéen : Saint-Tropez (XVIIe –XVIIIe siècles) Rennes, PUR, 2010

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